Ce constat a été fait lors d’une rencontre, mardi au siège du Congrès péruvien, de l’ambassadeur du Maroc à Lima, Amin Chaoudri, avec le nouveau président de cette institution législative, Eduardo Salhuana Cavides, en présence de Ernesto Bustamante Donayre, en sa double qualité de président du groupe d'amitié parlementaire Maroc-Pérou, et du groupe d’appui à l’Initiative marocaine d’autonomie au Sahara au sein du Congrès péruvien.
A cette occasion, les deux responsables ont passé en revue différents aspects des liens bilatéraux, évoquant les moyens de renforcer les relations parlementaires entre les deux pays.
Ainsi, le président du Congrès péruvien a souligné la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux, qui demeurent en dessous des ambitions et des potentialités des deux nations.
Il a mis en avant l’intérêt pour les deux pays de signer un accord commercial préférentiel, pour dynamiser les échanges économiques.
Pour sa part, Amin Chaoudri a présenté les grandes avancées réalisées par le Royaume sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, mettant en lumière les multiples réformes politiques, économiques et sociales significatives.
Dans ce contexte, le diplomate marocain a notamment souligné les dispositions de la nouvelle Constitution de 2011 qui mettent en avant les droits de l’homme et la démocratie et la mise en place d’une régionalisation avancée visant à promouvoir un développement équilibré à travers une décentralisation efficace des pouvoirs.
Il a aussi évoqué les progrès économiques substantiels réalisés par le Maroc, dont la mise en place d’un modèle économique diversifié et respectueux de l'environnement, soulignant que le Royaume se distingue par ses projets ambitieux d’énergies renouvelables, tels que les complexes solaires, les parcs éoliens et les stations de dessalement de l’eau de mer, ainsi que les projets prometteurs d'hydrogène vert.
La question de l’intégrité territoriale du Maroc a, également, été évoquée par Amin Chaoudri, qui a fourni des éclaircissements au responsable péruvien sur les origines du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Il a souligné l'importance de la proposition d'autonomie marocaine sur son Sahara, mise sur la table des négociations depuis 2007, et jugée par la communauté internationale comme étant l'unique solution sérieuse, crédible, pragmatique et durable pour parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara marocain.
Rappelant l’ouverture récemment de consulats par plusieurs pays dans les villes de Laayoune et Dakhla, l'ambassadeur du Maroc a fait observer que la présence de ces consulats dans cette région consolide la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara.
De même, la ville de Dakhla abritera, prochainement, le mégaprojet du port Atlantique, appelé à être une infrastructure clé pour le développement régional et continental, a-t-il souligné, ajoutant que ce port ouvrira de nouvelles opportunités pour les pays du Sahel sans littoral pour réaliser leur propre développement, à travers notamment l’Initiative Royale Atlantique.