S'exprimant, en sa qualité de membre du PAP, à l’ouverture du Sommet sur l’hydrogène vert, Mme Benkhair a présenté l'offre du Maroc pour le développement des capacités en hydrogène, une initiative qui démontre l'engagement du Royaume à devenir un leader dans ce secteur.
«Nous avons construit d'importantes infrastructures dans les domaines du solaire et de l'éolien et nous nous positionnons désormais pour jouer un rôle de premier plan dans l'économie mondiale de l'hydrogène vert», a d’emblée déclaré l’afro-députée.
Le Maroc, a-t-elle expliqué, dispose de conditions idéales pour la production d'hydrogène vert : Un ensoleillement exceptionnel, des ressources éoliennes abondantes et une volonté politique forte pour réussir cette transition énergétique.
«Le Maroc est non seulement prêt mais également ouvert aux investisseurs nationaux et internationaux qui souhaitent faire partie de ce parcours prometteur», a déclaré l’oratrice, arguant que le pays a franchi une étape importante en publiant la première "Offre Maroc" pour le développement des capacités d'hydrogène vert.
Dans cette même veine, la conseillère parlementaire marocaine a soutenu que cette offre est plus qu'un document, c'est le résultat d'une Vision stratégique ambitionnant de positionner le Maroc comme un pôle mondial de l'hydrogène vert. Elle définit clairement les rôles et responsabilités des différents acteurs du secteur et expose les critères que les investisseurs doivent respecter pour que leurs projets soient pris en compte, note-t-elle.
Et d’ajouter que cette offre cible spécifiquement les projets d'hydrogène vert intégrés, couvrant l'ensemble du cycle depuis la production d'énergie renouvelable jusqu'à la conversion et la production d'hydrogène, une source d'énergie qui représente l'avenir de notre monde et offre une solution prometteuse aux défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés.
Dans ce même ordre d’idées, Mme Benkhair a relevé que le Maroc se concentre sur des projets industriels de grande envergure, d’une superficie minimale de 10.000 hectares, reflétant son ambition d’accueillir des initiatives majeures capables de transformer le paysage énergétique non seulement du pays, mais aussi dans la région et au-delà.
«Cette initiative a déjà suscité un intérêt croissant. À ce jour, nous avons reçu des manifestations d’intérêt de plus d’une centaine d’investisseurs, tant nationaux qu’internationaux», se targue-t-elle, notant que cela confirme que le Maroc est considéré comme un terrain fertile pour le développement de projets d'hydrogène vert.
L’afro-députée a de même précisé que les premiers contrats préliminaires devraient être signés d'ici le troisième trimestre 2024, marquant de la sorte le début d'une nouvelle ère pour le Maroc et pour la communauté mondiale engagée dans la transition énergétique.
«Le Maroc est déterminé à jouer un rôle central dans la transition vers une économie verte et nous croyons fermement que l'hydrogène vert est une pièce maîtresse de ce puzzle», a-t-elle conclu.
Le Sommet sur l’hydrogène vert réunit, deux jours durant à Johannesburg, des dirigeants, des experts et des innovateurs du monde entier pour discuter de l'importance de la collaboration et d'une vision commune pour conduire la transition énergétique mondiale.