Certains l'assimilent au basketball. D'autres le comparent avec le rugby. Le Horse-ball se joue à dos d'un cheval, avec un ballon entouré de sangles, que l'on se passe comme au rugby par le côté. Deux équipes à quatre s'affrontent pour placer la balle dans un filet, comme au basket-ball.
Cette discipline, encore peu connue au Maroc et ailleurs mais rendue manifeste au Salon international du cheval d'El Jadida, nécessite différentes compétences et maîtrise parfaite. Il faut parvenir à se consacrer au jeu de ballon, tout en ayant un grand contrôle du cheval.
Cette tâche devient encore plus rude suite aux contacts entre les chevaux, tout en sachant que les "horseballeurs" n'ont pas le droit de garder le ballon plus de 10 secondes et ne pas descendre du cheval pour le ramasser. Il faut faire 3 passes avant de pouvoir marquer un but.
A la classe du cheval s'ajoute la beauté de la passe et des buts... Du spectacle et des actions collectives. Vitesse et dextérité font le bonheur des spectateurs.
Les cavaliers ayant souvent le ballon dans les mains, le dressage du cheval inclut l'intégration d'automatismes de marquages et dans les trajectoires.
Proche du Bouzkachi afghan et plus communément le dérivé français du Pato argentin, le Horse-Ball est pour nombre de supporters, joueurs et spécialistes un "sport/spectacle".
Le "plus collectif et le moins connu des sports équestres", il est, néanmoins, pratiqué dans plusieurs pays du monde, parfois sous forme de championnats.
Sans cesse engagé dans la promotion des Sports équestres dans toutes leurs formes, le Salon du cheval ne cesse de faire découvrir des nouveautés.
Les enfants venus nombreux à la carrière A du Parc d'Exposition Mohammed VI pourraient constituer le noyau d'un sport qui deviendrait "un jour populaire"… Le padel comme exemple !