Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch représente Sa Majesté le Roi Mohammed VI à ce sommet qui devrait se poursuivre le lendemain au Grand Palais de la capitale française.
La cérémonie d'ouverture a été marquée notamment par les discours inauguraux prononcés par le Président français Emmanuel Macron et la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, ainsi que par la passation des pouvoirs de la présidence du Sommet entre la Tunisie et la France qui accueille, pour la première fois depuis trente-trois ans, cet événement international de premier plan pour façonner l’avenir du monde francophone.
Outre le segment ministériel et celui des Chefs d’État et de gouvernement, le sommet de la Francophonie de cette année « se veut un moment d’échange avec les jeunes créateurs et entrepreneurs à travers plusieurs événements », selon le nouveau format des séquences introduit lors du Sommet de Djerba (Tunisie) en 2022.
Au premier jour du sommet, les Chefs d’État et de gouvernement devront notamment échanger avec une vingtaine de jeunes de la société civile autour d’une table ronde sur « La Francophonie à l’ère du numérique : défis et opportunités ».
En marge des rencontres politiques, les cultures et savoir-faire francophones sont mis à l'honneur jusqu’à dimanche au Village de la Francophonie, avec des pavillons nationaux, au Festival "Refaire le monde" et au salon FrancoTech dédié aux innovations en langue française.
La Francophonie a pour missions de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique, ainsi que les valeurs de la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, en plus de l’appui à l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche, et le développement de la coopération économique au service du développement durable.
Avec 321 millions de locuteurs sur les cinq continents, le français est la cinquième langue parlée dans le monde et la troisième langue des affaires.