"Cette plateforme se veut un espace de dialogue permanent entre les parties prenantes africaines et leurs partenaires internationaux, visant à promouvoir une gestion intégrée des ressources marines et à soutenir le développement d'emplois durables dans le secteur de l'économie bleue", lit-on dans la déclaration de Tanger sanctionnant les travaux de cette édition, qui a été adoptée par les ministres africains et les représentants d'organisations internationales.
Soutenue par un secrétariat dédié, cette plateforme sera un moteur pour la coordination des efforts régionaux et la mobilisation des investissements nécessaires à la protection des océans, à la production alimentaire bleue, et à la création d'emplois, et marquera une étape clé pour affronter les défis actuels, tels que le changement climatique, la pollution marine et la pêche illégale, tout en favorisant la recherche scientifique et l'innovation.
Les participants à cette conférence ont également souligné la nécessité d'une approche collective pour renforcer la coopération régionale et aligner les efforts sur les priorités de développement durable, conformément à l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, appelant les partenaires de l'initiative à soutenir activement cette nouvelle plateforme, en vue de bâtir un avenir durable pour les océans africains et l'économie bleue.
En renforçant la coopération régionale, cette initiative devrait permettre de mobiliser les ressources nécessaires pour un avenir plus durable pour les océans africains, tout en assurant une croissance inclusive et la création d'emplois dans le cadre de l'économie bleue.
Les participants ont, en outre, noté la nécessité d'une action stratégique régionale renforcée dans le cadre de l'initiative Ceinture Bleue pour garantir des ressources techniques et abordables, ainsi que des investissements pour le développement futur des produits alimentaires bleus et des emplois bleus, via la plateforme régionale collaborative et inclusive.
Ils ont, à cet égard, salué l'initiative Ceinture bleue pour son rôle dans le dialogue constructif et la collaboration en faveur des défis maritimes, réaffirmant leur engagement envers des objectifs communs, tels que le développement durable des côtes et des océans, la création d'emplois dans l'économie bleue et l'échange d’expériences, d’expertises et des études scientifiques.
Les participants ont également plaidé pour l'intégration des considérations climatiques et écologiques dans les économies nationales africaines, afin de favoriser l’économie bleue et le développement humain, insistant sur la nécessité d'augmenter la contribution de l'Afrique aux efforts mondiaux en matière de science océanique et de développer des actions stratégiques régionales pour sécuriser les ressources nécessaires au développement de l'économie bleue.
Organisée par le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, en partenariat avec la Banque mondiale, cette conférence ministérielle a connu la participation de 32 pays, dont 16 délégations conduites par les ministres en charge de la pêche et de l’économie bleue.
Cette conférence a inauguré la 1ère édition de la Semaine Africaine des Océans, qui englobe une série de rencontres et d’échanges des ministres en charge de la pêche et de l’économie bleue et de hauts responsables sur les enjeux et les défis de la croissance économique que jouent les océans dans le continent africain.