Ainsi, Tasnime Joumaa de la République du Soudan, Abdulkawi Farouk Ali de la République du Kenya et Muhammad Kamal de la République du Ghana ont remporté les premières places dans les trois catégories de ce concours.
Le secrétariat général de la Fondation a également décidé d'attribuer un prix d'encouragement aux candidats Abdelhak Sayed Dlamini (8 ans) du Royaume d'Eswatini et Hafsa Diallo de la République du Cap-Vert.
Dans son discours à cette occasion, le secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des ouléma africains, Mohamed Rifki, a indiqué que la Fondation a entouré les participants à ce concours, hommes et femmes, de toute sa sollicitude conformément aux hautes directives d'Amir Al Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour les encourager à persévérer davantage dans la mémorisation de la noble Sunna du Prophète Sidna Mohammed, paix et salut soient sur Lui.
Il a souligné que ce concours de la Fondation contribue à la consolidation de la personnalité africaine et constitue une initiative visant à renforcer l’attachement à la religion sur la base des valeurs authentiques de la Sunna prophétique.
M. Rifki a salué le haut niveau démontré par tous les participants, hommes et femmes, dans la mémorisation et l’assimilation des règles du Hadith, soulignant que cela reflète les efforts considérables des présidents et des membres des 48 sections de la Fondation dans les pays du continent africain, au service de la Sunna, ainsi que les résultats d'une bonne coordination et d'une coopération fructueuse entre toutes les sections et le Secrétariat général de l'institution.
Il a ajouté que les résultats de cette première édition du concours de la Fondation Mohammed VI des ouléma africains sur le Hadith Nabawi Acharif ont été couronnés de succès ayant permis de découvrir une "excellente" élite de participants, des deux sexes et tous âges confondus, et qui sont à même de représenter dignement le continent africain et de réaliser de bons résultats dans diverses manifestations internationales.
Dans le même contexte, M. Rifki a rendu hommage aux grands efforts déployés par les membres du jury de toutes les sections durant les phases éliminatoires, ainsi que le jury des phases finales pour assurer la réussite de cette édition.
Dans un discours au nom du comité scientifique du concours, Cheikh Abdullah Barag Rwal Kout, secrétaire général du conseil islamique de la République du Soudan du Sud et membre de la section de la Fondation dans ce pays, s’est félicité, de son côté, de l'intérêt particulier accordé par Amir Al Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au saint Coran et à la noble Sunna du Prophète (PSL), et des efforts déployés par le Souverain pour préserver les nobles valeurs et constantes de la religion.
Il a affirmé que la Sunna rapporte les actes et les paroles du Messager de Dieu et contribue à préserver la finalité de la religion et de la Chariaâ.
Pour sa part, le coordinateur général du concours, Abdelhamid Alami, a relevé que ce concours s’est déroulé dans une ambiance de concurrence loyale entre les différents candidats, notant que les membres du jury ont adopté des normes tenant compte des principes de rigueur et de performance pour départager les candidats.
Lors de cette cérémonie, des certificats ont été remis aux membres du jury du concours, dans les trois catégories, en reconnaissance de leurs efforts.
A l'issue du concours, les participants ont imploré le Très Haut de préserver SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, de couronner Ses pas de succès et de combler le Souverain en les personnes de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de l’illustre Famille Royale.
Ils ont également élevé des prières pour le repos de l'âme des regrettés Souverains, SM Mohammed V et SM Hassan II.
Ce concours, organisé sur une durée de trois jours, a connu la participation de 122 candidats, dont 20 femmes, membres des sections de la Fondation dans 48 pays africains.
Le secrétariat général de la Fondation avait organisé, durant les mois de juillet et août 2024 en coordination avec l'ensemble de ses 48 sections dans les pays africains, les éliminatoires de la première édition de ce concours.
Chaque section de la Fondation avait alors organisé un concours au niveau de son pays pour sélectionner les candidats, des deux sexes, devant représenter les sections de la Fondation lors de ces finales.