L'INDH œuvre en effet, dans le cadre du quatrième programme de sa troisième phase relatif à l'impulsion du capital humain des générations montantes, pour l'amélioration des conditions de vie des femmes et des filles rurales, à travers notamment la création de Dar Al Oumouma, qui a contribué de manière significative à réduire la mortalité maternelle et néonatale.
Selon les données de la Division de l’Action Sociale (DAS) à la province de Taza, présentées à l'occasion de la Journée internationale de la femme rurale (15 octobre), l'INDH a également construit des foyers d’étudiantes (Dar Taliba) qui offrent des espaces appropriés pour améliorer les conditions de scolarisation des filles rurales et lutter contre la déperdition scolaire, puisque le nombre de bénéficiaires atteint chaque année 1.700 filles.
L'Initiative finance aussi l’acquisition des bus de transport scolaire dans le but de réduire le décrochage scolaire chez les filles des zones rurales, avec 2.000 bénéficiaires chaque année.
Dans le même contexte, des centres d'éducation et de formation des femmes ont été créés pour leur dispenser une formation dans une gamme de métiers qui contribueront à améliorer leur situation économique et sociale.
Le chef de la DAS à la province de Taza, Azzedine Loukili, a indiqué que l'INDH a placé la femme rurale au centre de ses préoccupations, à travers la réalisation d'un ensemble de projets qui concernent la santé maternelle et infantile et la mise à disposition d'ambulances, outre l'amélioration des conditions de scolarisation des filles rurales par la création de foyers d'étudiants et l’acquisition de bus de transport scolaire.
Concernant l'autonomisation économique des femmes, il a souligné que l'INDH encourage l'auto-entrepreneuriat et la création de coopératives féminines, afin de permettre aux femmes rurales d’améliorer leurs revenus et leurs conditions sociales.
De son côté, la cheffe du réseau des établissements de santé à la délégation provinciale de la Santé et de la Protection sociale à Taza, Samira Bennacer a indiqué que la célébration de la Journée internationale de la femme rurale est une de mener des campagnes de sensibilisation relatives à la santé reproductive, l'allaitement maternel et la prévention des maladies, dans le cadre de la promotion de la santé maternelle et infantile.
Dans le cadre du troisième programme relatif à l'insertion économique des jeunes, qui vise à accroître l'employabilité des jeunes, développer le marché du travail et assurer la pérennité des projets au profit des femmes rurales en particulier, l'INDH a financé plusieurs projets en faveur des femmes rurales.
Dans ce contexte, Fatima Zahra Ziouani, propriétaire d'un projet de pâtisserie et l'une des bénéficiaires de l'appui de l'INDH, a souligné que la réalisation de ce projet est "un rêve qui est devenu une réalité" grâce au financement du Fonds de l'Initiative, lui permettant d’améliorer ainsi sa condition sociale.
De son côté, la présidente de la coopérative de couture Zahraa, Ouzid Houda, s’est félicitée de l’appui de l’INDH, qui a contribué au soutien de son projet de couture traditionnelle et de mode.
Elle a ajouté que grâce au soutien de l'Initiative, elle a pu ouvrir un atelier pour former les femmes et les filles de la commune du douar Oulad Zbayer, ce qui contribuera au développement du secteur de l’artisanat au niveau de la province de Taza.
En dépit des nombreux défis auxquels sont confrontées les femmes rurales, l'Initiative nationale pour le développement humain s'efforce d'améliorer leurs conditions, en facilitant l'accès à l'éducation, en fournissant de meilleurs services de santé et en soutenant les initiatives économiques qui améliorent le quotidien des femmes rurales et leur permettent de jouer un rôle important dans le développement de la société.