Ce congrès a été marqué par l'examen de plusieurs questions portant notamment sur les mécanismes de communication entre les salles d'opérations chargées de la sécurité des frontières dans les pays arabes, les résultats des travaux de la deuxième conférence euro-arabe de sécurité frontalière, et les expériences des pays membres en matière de connexion entre les points de passages frontaliers et de lutte contre l’utilisation des drones et sous-marins téléguidés dans le trafic.
Outre les chefs de services de sécurité des frontières, des aéroports et des ports des pays arabes, dont le Maroc, représenté par le contrôleur général et chef de la zone de sécurité de l'aéroport de Marrakech-Menara, Mustapha El Lkak, cet évènement a connu la participation des représentants de la Ligue des États arabes, du Bureau des Nations Unies sur les drogues et le crime, de l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX) et de l'Université Naif pour les sciences de la sécurité.
Intervenant à cette occasion, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, Mohamed Ben Ali Koman, a mis en avant la grande responsabilité qui incombe aux services de sécurité au niveau des points de passage et aux gardes-frontières dans le cadre des efforts visant à relever les défis liés à la sécurité transnationale et à la lutte contre le trafic de drogue, la migration illégale et la traite des êtres humains.
Il a souligné que ce congrès représente une opportunité idoine pour discuter des moyens de renforcer la communication entre les services de sécurité des frontières et des points de passage dans les pays arabes, ainsi que pour partager les meilleures pratiques pour faire face à l'utilisation croissante des drones et des sous-marins téléguidés dans le trafic.