Présenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le texte intervient dans le droit fil des Hautes directives Royales relatives aux questions nationales stratégiques, au premier rang desquelles figurent la définition des contours de la politique étrangère du Royaume, la défense de ses intérêts suprêmes et la consolidation de son positionnement en tant qu'acteur agissant sur la scène internationale, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d'un point de presse à l'issue du Conseil.
Le projet vise à réviser et actualiser l'actuel organigramme du ministère en vue d'adopter une nouvelle structure administrative à même de promouvoir une performance optimale et plus globale de l'ensemble des unités administratives, compte tenu des nouveautés de la pratique diplomatique et des nouveaux domaines d'action situés au cœur des préoccupations de la diplomatie, a-t-il expliqué.
Ce nouvel organigramme, a-t-il ajouté, s'assigne pour objectifs de mettre les missions diplomatiques du Royaume au diapason des domaines de l'action diplomatique mondiale, avec tout ce qui en découle en termes de coordination, de concertation, d'efficacité, de vigilance et d'accompagnement soutenu à travers, notamment, la création de nouveaux départements, l'actualisation et l'adaptation de certains d'entre eux.
Il s'agit en substance de restructurer les directions générales sous forme de pôles homogènes et complémentaires, de rebaptiser l'Académie marocaine des études diplomatiques (AMED) pour devenir l'Institut marocain pour la formation, les recherches et les études diplomatiques, tout en lui assignant des missions plus élargies en matière de recherche et de formation en diplomatie.