M. Trump a ainsi obtenu 277 des voix électorales alors que sa rivale démocrate, Kamala Harris, a recueilli 224.
Dans un discours devant ses partisans à West Palm Beach en Floride (Sud-Est), le président-élu s’est félicité d’une victoire pour la liberté et la démocratie et d’une “opportunité magnifique de rendre à l’Amérique sa grandeur”. “L’Amérique nous a investi d’un mandat sans précédent”, s’est-il réjoui.
En allusion au climat de polarisation aux Etats-Unis qui s’est exacerbé tout au long de la campagne électorale, M. Trump a indiqué que les Américains doivent mettre derrière eux les divisions des quatre dernières années.
Le milliardaire new-yorkais a pu rallier à sa cause des personnalités influentes, qui ont aidé à renforcer davantage sa popularité, à l’instar d’Elon Musk, propriétaire de Tesla et du réseau X, et Robert Kennedy Jr, neveu de l’ex-président assassiné, John Kennedy. Trump a su, par ailleurs, calibrer ses positions sur d’autres questions sensibles comme l’avortement pour gagner plus d’électeurs.
Sur la même lancée, son parti républicain a repris le contrôle du Sénat (52 sièges contre 42 pour les démocrates) grâce notamment à des victoires décisives dans la Virginie-Occidentale et l’Ohio.
La nouvelle majorité républicaine à la chambre haute américaine sera dirigée par un nouveau leader pour la première fois en 18 ans, après le départ annoncé du vétéran Mitch McConnell. Les sénateurs républicains devraient choisir son successeur la semaine prochaine alors qu'ils se préparent à assumer la présidence de commissions dirigées par des démocrates depuis 2021.
A la chambre des représentants, les républicains mènent désormais la course en remportant jusqu’à présent 197 sièges. Les démocrates, eux, comptent 177 sièges, alors que 218 sièges sont requis pour remporter la majorité.