Dès le début de l’article, la rédactrice des pages « Bien-être » du journal, Camila Rikli, se dit agréablement surprise en arrivant à Chefchaouen : « même si nous avions déjà vu des photos, ce que nous avons vu pour la première fois était inoubliable : tout, les murs des maisons, les portes et même les marches étaient peintes » en bleu.
Elle raconte ensuite l’hospitalité légendaire des habitants de la ville qui ont partagé volontiers « un thé à la menthe en guise de gratitude pour votre visite dans notre belle ville ».
Le journal s’attarde sur la fondation de la ville au 15è siècle et sa métamorphose récente en centre d’attraction touristique.
« Dès ses débuts, la ville s'est drapée de la couleur du ciel, créant un paysage pittoresque où le bleu des maisons se détache sur l'environnement montagneux qui les entoure », écrit l’auteure, soulignant que cette « couleur distinctive, en plus d'embellir la ville, était un symbole de refuge pour ceux qui fuyaient l’instabilité » sur l’autre rive du détroit.
Le journal décrit ensuite « les ruelles, étroites et pavées, qui invitaient à se perdre et à découvrir leurs recoins. Chaque maison était une nuance de bleu différente et les fenêtres, décorées de pots de fleurs, ajoutaient une autre touche de couleur au panorama (…) faisant de la ville un havre de paix pour ses visiteurs, même plusieurs siècles après sa fondation ».
Enfin, Camila Rikli ne cache pas son émerveillement quant au contraste qui marque l’architecture de la Kasbah, « une forteresse vieille de plusieurs siècles qui veille sur Chefchaouen » et recommande vivement une visite à Ras El-Maa, en amont de la ville.