Au programme des projections, le cinéma marocain participe à la compétition internationale du festival à travers les œuvres artistiques "triple A " de la réalisatrice Jihane El Bahhar dans la catégorie long métrage, "Amira" de sa réalisatrice Rachida Saadi dans la catégorie court-métrage et "Cubarouis (Maroc-Cuba)" de Aziz Khouadir dans la catégorie documentaire.
S’exprimant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, a indiqué que le choix du Maroc comme invité d'honneur de ce festival illustre la singularité des liens unissant le Maroc au Sénégal, d’une part, et à la Belgique, d’autre part, puisque ces liens, profonds et sincères, ne se limitent pas au politique ou à l’économique mais embrassent également le spirituel et trouvent une résonance particulièrement belle dans le domaine culturel.
Pour le diplomate marocain, le cinéma est bien plus qu’"un simple divertissement. Il est une invitation au dialogue et un outil pour déconstruire les préjugés et éveiller les consciences". "C'est aussi un pont entre les nations, une passerelle entre les cultures et un moteur de transformation, porteur d’espoir, d’émancipation et de développement", a-t-il dit.
En honorant le Royaume du Maroc, le festival nous donne l’occasion de saluer la force de cet art, et l’engagement profond de notre pays dans son développement, a affirmé M. Naciri, soulignant la vitalité et la créativité croissantes du cinéma marocain, comme en témoignent les événements culturels de premier plan organisés au Maroc, à l'image du Festival International du Film de Marrakech, considéré comme une véritable vitrine du cinéma marocain et africain.
Dans une déclaration à la MAP, Salvatore Leocata, cofondateur du festival, a affirmé que cette édition met le focus sur le Maroc, notant que cette manifestation artistique connaît la participation d’une dizaine de pays africains. Elle a considéré ce festival comme un tremplin pour les réalisateurs ou les professionnels indépendants pour mettre en valeur leurs œuvres artistiques.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection du court-métrage marocain "Amira" qui aborde les relations sociales familiales, ainsi que les rêves et les défis du quotidien.
Ce film raconte l’histoire d’un couple: Amira et Karam mènent avec leur fille Sonia une vie très paisible mais monotone pour Amira qui veut travailler pour aider son mari à acheter un appartement. Karam est sur le point de signer le contrat de vente quand il découvre que sa femme cache de l’argent. Il décide avec l’aide de son copain de la prendre en flagrant délit d’adultère.
Selon ses organisateurs, le Festival International du Film de Bruxelles (FIFB) à Dakar (3 au 7 décembre), est un espace de découverte, d’échange et de réflexion, visant à mettre en lumière le cinéma africain et à offrir au grand public de nouveaux auteurs, cinéastes et de nouvelles créations innovantes.
Le Festival prévoit trois compétitions, une internationale, une autre dédiée aux jeunes et une troisième axée sur les documentaires, outre des rencontres et des forums destinés à explorer les enjeux actuels de l’industrie cinématographique.