Lors de cette rencontre de deux jours, initiée par la Commission régionale des droits de l'Homme (CRDH) de Dakhla-Oued Eddahab, en partenariat avec le Conseil de la région, les participants se sont penchés sur l'évaluation des recommandations émises des deux précédentes éditions, dans la perspective de promouvoir l’effectivité des droits dans la mise en œuvre de projets de développement au niveau de la région.
S’exprimant à cette occasion, la présidente de la CRDH, Maimouna Essayed, a indiqué que cette troisième édition a été l’occasion de débattre des recommandations émises lors des deux précédentes éditions, et de discuter des défis à relever, avec un accent particulier sur les droits fondamentaux tels que la santé, l’éducation et l'intégration socio-économique au profit des catégories vulnérables.
L’approche de développement basée sur les droits de l’Homme, a-t-elle poursuivi, repose sur une vision globale des droits de l'Homme, qui sont des droits indivisibles, interconnectés et inaliénables, en phase avec les normes internationalement reconnues et les lois nationales en vigueur.
La mise en oeuvre de cette approche est tributaire des programmes de développement durable, basés sur la gestion des résultats, conformément aux lois-cadres, notamment dans les secteurs de l'éducation, la formation, la santé et la protection sociale, a-t-elle expliqué.
De son côté, le coordinateur régional de l'Entraide nationale de Dakhla-Oued Eddahab, Salem Boulboul, a souligné la nécessité d'élaborer une politique régionale en faveur des personnes en situation de handicap, mettant l’accent sur les efforts des différentes parties prenantes pour améliorer la qualité des services fournis à cette catégorie et consolider le processus du développement inclusif.
Au programme de la troisième édition du forum de développement inclusif, figurent une série d’ateliers axés notamment sur “Les droits de l'enfant selon une approche inclusive”, “Le plaidoyer en faveur des groupes vulnérables” et “Les stratégies de communication”.