Dans un communiqué, l'Agence indique qu'elle "tient à informer l'opinion publique des mesures immédiates prises pour traiter cette affaire avec la plus grande rigueur".
Sur la base des premiers éléments de l’enquête, "il a été établi l'implication présumée de quatre personnes, parmi lesquelles figure un cavalier relevant du district forestier de proximité d’Azemmour", ajoute la même source.
A cet effet, l'ANEF a déposé une plainte officielle auprès du Procureur général du Roi à El Jadida, conformément aux dispositions juridiques en vigueur, et travaille en étroite collaboration avec les autorités judiciaires et les services de sécurité pour identifier tous les responsables et garantir qu’ils répondent de leurs actes devant la justice.
En tant que gestionnaire du patrimoine forestier national, l'ANEF réaffirme son engagement indéfectible à protéger les ressources forestières du Royaume et à appliquer une politique de tolérance zéro face à toute forme de dégradation ou d’exploitation illégale. Pour renforcer ces efforts, l'Agence mettra en œuvre tous les moyens humains, techniques et logistiques nécessaires pour éclaircir les circonstances de ce délit et prévenir de tels actes à l’avenir.
Elle appelle également les citoyens à collaborer en signalant tout acte illégal touchant les forêts, car leur préservation est une responsabilité collective au service des générations présentes et futures et poursuivra ses efforts pour faire respecter la loi et préserver les écosystèmes forestiers du Royaume dans le cadre de la stratégie "Forêts du Maroc 2020-2030".